La #cop, c’est la Conférences des Parties (Conference of Parties). Ces parties (197 + l’Union Européenne) sont les signataires de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) à Rio au ‘Sommet de la Terre’ en 1992. Les parties se sont réunies chaque année depuis 1995. Nous en sommes donc cette année à la COP28.
Et la CCNUCC ? Cette convention, mise en application en 1994, a reconnu qu’il y avait un problème (bien avant les nombreux rapports du GIEC), fixe un objectif, incombe aux pays développés de montrer la voie, oriente les nouveaux fonds vers les activités liées au changement climatique dans les pays en développement, trace les débuts d’un chemin pour trouver un équilibre délicat, lance de la réflexion formelle sur les mesures d’adaptation aux changements climatiques.
Les moments phares des dernières COP :
– l’Accord de Paris, en 2015, lors de la COP21. Ce traité international juridiquement contraignant sur les changements climatiques a été adopté par 196 Parties, avec pour objectif de maintenir « l’augmentation de la température moyenne mondiale bien en dessous de 2°C au-dessus des niveaux préindustriels » et de poursuivre les efforts « pour limiter l’augmentation de la température à 1,5°C au-dessus des niveaux préindustriels. »
– 2018, COP24, la voie de la jeunesse s’élève en Greta Thurnberg. Elle évoque le fait que l’on vole leur futur à nos enfants. Suivi de peu par son discours remarqué en 2019, aux Nations Unies, le fameux ‘How dare you ?’
– 2021, COP26 à Glasgow. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres le dit sans ambages : ‘Nous sommes en train de creuser notre propre tombe, et nous gardons le pied sur l’accélérateur’.
Nul doute que cette COP-ci, hébergée aux Emirats Arabes Unis, au cœur de la production d’énergies fossiles, aura son lot de moments chocs. A suivre donc de près !
Auteur de l’article : Séverine Payot 30 novembre 2023